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Jugement de Matmatah :

A la suite d'un concert donné à Nantes le 28 novembre 1998, une information a été ouverte à l'encontre du groupe Matmatah pour "Provocation à l'usage ou au trafic de produits stupéfiants (cannabis) et présentation sous un jour favorable de l'usage ou du trafic de ces produits", dans deux chansons, Lambé An Dro et l'Apologie. (Art L 630 du Code de la Santé Publique) Le groupe, leur manager et leur éditeur, mis en examen, ont été jugés par le Tribunal Correctionnel de Nantes le 15 mai 2000 à 14h. La peine maximale encourue était de 500 000 francs d'amende et 5 ans d'emprisonnement chacun.
Voici le résultat du jugement :


Maintenant une actu un peu moins morose sur Matmatah :

Voici cinq questions posées à Matmatah lors d'un concert à Brest.
Propos recueillis par Arnaud Morvan dans le télégramme du 24/07/98
(j'ais pas trouvé plus jeune!)


- « La ouache ? »

- Ça fait quoi de jouer à domicile ?

- Un mois après la sortie de votre premier album et déjà plus de 50.000 albums vendus, songez-vous bientôt à reprendre le chemin des studios ?

- Et comment se présente la prochaine campagne de rentrée ?

- Vous ne craignez pas que ce single soit un peut trop « couleur locale » ?


« La ouache ? »

Matmatah : Pas de doute, ce soir ça va ch... ! Mais c'est vrai que l'enchaînement des dates laissent des traces. On est obigé de limiter les excès (rires...). Actuellement on donne en moyenne quatre concerts par semaine, les festivals (Cornouailles, Côte des Légendes, Interceltique de Lorient...) se suivant à un rythme effrèné. On espère tenir le coup, surtout que l'on commence à s'exporter hors de Bretagne. Nous serons prochainement dans les Deux-Sèvres, puis à Toulouse.

Ça fait quoi de jouer à domicile ?

C'est un grand moment. Pas un seul d'entre nous n'a du rater la moindre édition ! C'est drôle, il y a cinq ans on se branchait sur une prise électrique de buvette pour pouvoir jouer. Ça change ! Ce soir c'est un peu un challenge, le public brestois qui nous soutien depuis le début étant aussi, et c'est normal, le plus exigeant. Et puis c'est une belle fête, avec plein d'ambiances et plein d'endroits différents, même s'il est peut-être un petit peu dommage qu'il n'y ait qu'une seule scène cette année. Le public n'a plus le même choix...

Un mois après la sortie de votre premier album et déjà plus de 50.000 albums vendus, songez-vous bientôt à reprendre le chemin des studios ?

Chaque chose en son temps. Pour l'heure nous travaillons beaucoup pour améliorer nos prestations scéniques. En jouant entre autres sur les lumières, on cherche à construire un vrai spectacle... Il s'agit en fait de défendre l'album comme il se doit. Pour le prochain CD, il nous faudra du recul. Et si les moyens nous sont donnés, il ne sera sans doute pas mis en boîte en trois semaines comme ce fut le cas pour le premier.

Et comment se présente la prochaine campagne de rentrée ?

On va entamer une grande tournée sur l'ensemble de l'hexagone, car hors de Bretagne tout le travail reste à faire. Seulement 20 % de nos ventes sont extérieures à la région. Mais on est prêt à tourner un an encore, c'est un vrai travail de fourmi. Par ailleurs les projets ne manquent pas. Les ondes nationales d'NRJ seraient, paraît-il, prêtes à nous diffuser. Un passage « live » à Nulle part ailleurs est également à l'étude. Et pour une éventuelle promotion « télé » sur M6 et MCM, il va falloir s'atteler à la conception d'un clip pour « Lambé An Dro ».

Vous ne craignez pas que ce single soit un peut trop « couleur locale » ?

Absolument pas. On a tous quelque part dans le coeur un « Lambé » ! (rires...) Plus sérieusement, le thème de cette chanson peut se transposer partout. Sans vouloir tenir la comparaison, quand nous faisons une reprise de Morisson parlant de Los Angeles, et bien on s'y retouve sans jamais y avoir été ! En clair, la solution c'est d'enregistrer un clip qui n'a rien à voir avec le site.



Voici un extrait d'un article de "l'humanité" du 13/09/99 intitulé "Le rock dans tous ses états" :


En coulisses, les Matmatah au grand complet répondent à quelques rapides interviews. On apprend un peu déçu que Miossec, pressenti comme guest star, ne sera finalement pas de la partie. Mais on sait aussi que les quatre Brestois ratent rarement leur rendez-vous avec le public : leur cote d'amour est si forte depuis un an que, même si la " ouache " (l'énergie, la pêche, un néologisme de leur cru) venait à manquer, l'engouement du public suffirait à garantir la force de la prestation.Là encore, contrairement au registre prisé par Thiéfaine, la convivialité et l'esprit de fête font loi. Quand Stan évoque " Lambé " (le quartier de Brest où le groupe a resserré ses liens à coups de fêtes mémorables), la marée humaine ne se fait pas prier et embarque pour cet eldorado breton. Même si quelques-uns ici et là peuvent, et ne se privent pas, de s'agacer du succès phénoménal rencontré par ces musiciens spontanés mais peu expérimentés, l'esprit de la Fête est bien là : dans une bulle conviviale où les énergies s'assemblent et se décuplent pour imaginer de nouveaux possibles.